La charité en Islam (الصدقة)
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La charité en Islam (الصدقة)
Salam,
La charité, en islam, est non seulement recommandée, mais obligatoire pour tout musulman qui est stable financièrement. Donner la charité à ceux qui sont dans le besoin fait partie de la nature du musulman et constitue un des cinq piliers de l’islam. La zakat est une « charité obligatoire »; en effet, il est obligatoire, pour ceux que Dieu a comblés de richesses, de venir en aide aux membres de la communauté musulmane qui sont dans le besoin. Certaines personnes, dépourvues de tout sentiment d’amour et de compassion envers autrui, ne savent qu’amasser les richesses et les faire fructifier encore en les prêtant à intérêts. Les
enseignements de l’islam sont aux antipodes de ce genre d’attitude. L’islam encourage le partage des richesses et fait en sorte que les gens arrivent à se débrouiller et à devenir des membres productifs de la société.
En arabe, cette charité obligatoire est connue sous le nom de zakat, qui signifie littéralement « purification », car elle purifie le cœur d’une personne de toute avarice. L’amour des richesses est une chose naturelle et pour qu’une personne consente à se départir d’une partie de ses biens, sa foi en Dieu doit être très ferme. La zakat doit être calculée selon la valeur de différentes catégories de biens – or, argent, liquidités, bétail, produits de l’agriculture et marchandises commerciales – et doit être acquittée une fois l’an, au moment où les biens d’une personne ont été en sa possession durant une année complète.
Elle équivaut à 2,5% de la totalité des biens d’une personne. Comme la prière, qui est une obligation à la fois individuelle et communautaire, la zakat est l’expression de l’adoration et de la gratitude du musulman envers Dieu, qu’il manifeste en aidant ceux qui sont dans le besoin. En islam, c’est à Dieu qui appartient toute chose et non à l’homme. L’acquisition des biens pour le simple plaisir de les posséder ou dans le but de se sentir important et supérieur est une chose blâmable. L’acquisition des biens n’a aucune valeur aux yeux de Dieu; l’homme n’en tire aucun mérite, ni dans sa vie terrestre ni dans l’au-delà. L’islam enseigne que les gens doivent acquérir des biens dans l’intention de les dépenser pour leurs propres besoins et ceux des autres.
Le Prophète a dit : « «Le fils d'Adam dit: «Mes biens! Mes biens!» Or qu'as-tu d'autre, ô fils d'Adam, de tes biens si ce n'est ce que tu as mangé et que tu as ainsi épuisé; ou ce que tu as porté comme vêtements que tu as ainsi usés; ou ce dont tu as fait aumône et que tu as fait parvenir à ses ayants-droit». (Rapporté par Mouslim)
En islam, les richesses sont considérées comme un cadeau de Dieu. Et de ce cadeau, Dieu a réservé une partie pour le pauvre, de sorte qu’à ce dernier revient un droit sur les richesses des plus fortunés. La zakat rappelle donc aux musulmans que tous les biens qu’ils possèdent appartiennent en réalité à Dieu. Les biens que Dieu donne à l’homme sont une responsabilité que ce dernier doit savoir gérer, et un des objectifs de la zakat est de libérer les musulmans de leur amour de l’argent. Dieu n’a guère besoin du montant payé en zakat, et ce n’est pas Lui qui le reçoit. Il se situe bien au-delà de ce genre de dépendance. Mais, dans Son immense miséricorde, Dieu promet une généreuse récompense à ceux qui aident les gens dans le besoin à la condition que la zakat soit payée avec la pure intention de chercher Sa satisfaction. En d’autres termes, la personne qui donne ne doit pas, en retour, exiger ou attendre des faveurs de la part des bénéficiaires de son don, ni chercher à passer pour une philanthrope. Jamais celui qui donne ne doit offenser un bénéficiaire en le faisant sentir inférieur ou en lui rappelant qu’il l’a aidé.
La zakat ne doit être donnée qu’à certaines catégories de personnes. La loi islamique stipule que les principaux bénéficiaires de la zakat sont les pauvres, les orphelins, les veuves, ceux qui sont endettés; elle stipule également qu’elle peut servir à libérer des esclaves ou à aider des gens faisant partie d’autres catégories, telles que mentionnées dans le Coran (9:60). La zakat, qui a été établie il y a quatorze siècles, est une forme de sécurité sociale dans les sociétés musulmanes.
Ni les écritures juives ni les écritures chrétiennes n’encouragent la libération des esclaves en l’élevant au rang d’adoration. En fait, l’islam est l’unique religion au monde qui a encouragé les croyants à financer la libération des esclaves et qui a élevé cet acte au rang d’adoration – s’il est fait dans l’intention de plaire à Dieu.
À l’époque des califats, la collecte et la distribution de la zakat relevait de l’État. Dans le monde musulman contemporain, la zakat a été laissée à la discrétion de chaque individu, sauf dans quelques pays où l’État remplit ce rôle jusqu’à un certain degré. La plupart des musulmans, en Occident, acquittent leur zakat par l’intermédiaire d’organismes de charité islamiques ou de mosquées, ou alors simplement en donnant eux-mêmes leur don à une personne dans le besoin. L’argent n’est pas recueilli lors de services religieux ou dans des paniers de dons, mais dans certaines mosquées on retrouve, près de l’entrée, une boîte dans laquelle ceux qui souhaitent acquitter leur zakat par l’intermédiaire de la mosquée peuvent glisser leur don en argent. Contrairement à la zakat, il est préférable de donner les autres formes de charité volontaires en privé, ou même secrètement, afin de préserver la pureté de son intention envers Dieu.
En plus de la zakat, le Coran et la sounnah (paroles et actions du prophète Mohammed, que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) encouragent fortement la sadaqah, qui est une charité volontaire envers les pauvres. Le Coran encourage les croyants à nourrir le pauvre, à procurer des vêtements à ceux qui en ont besoin, à aider ceux qui sont dans le besoin, et plus une personne aide les autres, plus Dieu aide cette personne; et plus une personne donne en charité, plus Dieu comble cette personne de bienfaits. Lorsqu’une personne prend soin des autres, Dieu prend soin d’elle.
La charité, en islam, est non seulement recommandée, mais obligatoire pour tout musulman qui est stable financièrement. Donner la charité à ceux qui sont dans le besoin fait partie de la nature du musulman et constitue un des cinq piliers de l’islam. La zakat est une « charité obligatoire »; en effet, il est obligatoire, pour ceux que Dieu a comblés de richesses, de venir en aide aux membres de la communauté musulmane qui sont dans le besoin. Certaines personnes, dépourvues de tout sentiment d’amour et de compassion envers autrui, ne savent qu’amasser les richesses et les faire fructifier encore en les prêtant à intérêts. Les
enseignements de l’islam sont aux antipodes de ce genre d’attitude. L’islam encourage le partage des richesses et fait en sorte que les gens arrivent à se débrouiller et à devenir des membres productifs de la société.
En arabe, cette charité obligatoire est connue sous le nom de zakat, qui signifie littéralement « purification », car elle purifie le cœur d’une personne de toute avarice. L’amour des richesses est une chose naturelle et pour qu’une personne consente à se départir d’une partie de ses biens, sa foi en Dieu doit être très ferme. La zakat doit être calculée selon la valeur de différentes catégories de biens – or, argent, liquidités, bétail, produits de l’agriculture et marchandises commerciales – et doit être acquittée une fois l’an, au moment où les biens d’une personne ont été en sa possession durant une année complète.
Elle équivaut à 2,5% de la totalité des biens d’une personne. Comme la prière, qui est une obligation à la fois individuelle et communautaire, la zakat est l’expression de l’adoration et de la gratitude du musulman envers Dieu, qu’il manifeste en aidant ceux qui sont dans le besoin. En islam, c’est à Dieu qui appartient toute chose et non à l’homme. L’acquisition des biens pour le simple plaisir de les posséder ou dans le but de se sentir important et supérieur est une chose blâmable. L’acquisition des biens n’a aucune valeur aux yeux de Dieu; l’homme n’en tire aucun mérite, ni dans sa vie terrestre ni dans l’au-delà. L’islam enseigne que les gens doivent acquérir des biens dans l’intention de les dépenser pour leurs propres besoins et ceux des autres.
Le Prophète a dit : « «Le fils d'Adam dit: «Mes biens! Mes biens!» Or qu'as-tu d'autre, ô fils d'Adam, de tes biens si ce n'est ce que tu as mangé et que tu as ainsi épuisé; ou ce que tu as porté comme vêtements que tu as ainsi usés; ou ce dont tu as fait aumône et que tu as fait parvenir à ses ayants-droit». (Rapporté par Mouslim)
En islam, les richesses sont considérées comme un cadeau de Dieu. Et de ce cadeau, Dieu a réservé une partie pour le pauvre, de sorte qu’à ce dernier revient un droit sur les richesses des plus fortunés. La zakat rappelle donc aux musulmans que tous les biens qu’ils possèdent appartiennent en réalité à Dieu. Les biens que Dieu donne à l’homme sont une responsabilité que ce dernier doit savoir gérer, et un des objectifs de la zakat est de libérer les musulmans de leur amour de l’argent. Dieu n’a guère besoin du montant payé en zakat, et ce n’est pas Lui qui le reçoit. Il se situe bien au-delà de ce genre de dépendance. Mais, dans Son immense miséricorde, Dieu promet une généreuse récompense à ceux qui aident les gens dans le besoin à la condition que la zakat soit payée avec la pure intention de chercher Sa satisfaction. En d’autres termes, la personne qui donne ne doit pas, en retour, exiger ou attendre des faveurs de la part des bénéficiaires de son don, ni chercher à passer pour une philanthrope. Jamais celui qui donne ne doit offenser un bénéficiaire en le faisant sentir inférieur ou en lui rappelant qu’il l’a aidé.
La zakat ne doit être donnée qu’à certaines catégories de personnes. La loi islamique stipule que les principaux bénéficiaires de la zakat sont les pauvres, les orphelins, les veuves, ceux qui sont endettés; elle stipule également qu’elle peut servir à libérer des esclaves ou à aider des gens faisant partie d’autres catégories, telles que mentionnées dans le Coran (9:60). La zakat, qui a été établie il y a quatorze siècles, est une forme de sécurité sociale dans les sociétés musulmanes.
Ni les écritures juives ni les écritures chrétiennes n’encouragent la libération des esclaves en l’élevant au rang d’adoration. En fait, l’islam est l’unique religion au monde qui a encouragé les croyants à financer la libération des esclaves et qui a élevé cet acte au rang d’adoration – s’il est fait dans l’intention de plaire à Dieu.
À l’époque des califats, la collecte et la distribution de la zakat relevait de l’État. Dans le monde musulman contemporain, la zakat a été laissée à la discrétion de chaque individu, sauf dans quelques pays où l’État remplit ce rôle jusqu’à un certain degré. La plupart des musulmans, en Occident, acquittent leur zakat par l’intermédiaire d’organismes de charité islamiques ou de mosquées, ou alors simplement en donnant eux-mêmes leur don à une personne dans le besoin. L’argent n’est pas recueilli lors de services religieux ou dans des paniers de dons, mais dans certaines mosquées on retrouve, près de l’entrée, une boîte dans laquelle ceux qui souhaitent acquitter leur zakat par l’intermédiaire de la mosquée peuvent glisser leur don en argent. Contrairement à la zakat, il est préférable de donner les autres formes de charité volontaires en privé, ou même secrètement, afin de préserver la pureté de son intention envers Dieu.
En plus de la zakat, le Coran et la sounnah (paroles et actions du prophète Mohammed, que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) encouragent fortement la sadaqah, qui est une charité volontaire envers les pauvres. Le Coran encourage les croyants à nourrir le pauvre, à procurer des vêtements à ceux qui en ont besoin, à aider ceux qui sont dans le besoin, et plus une personne aide les autres, plus Dieu aide cette personne; et plus une personne donne en charité, plus Dieu comble cette personne de bienfaits. Lorsqu’une personne prend soin des autres, Dieu prend soin d’elle.
Sihem- Messages : 435
Points : 561
Date d'inscription : 10/03/2012
Des versets sur la charité en Islam
Salam,
قال تعالى
سورة البقرة
[2.3]
الَّذِينَ يُؤْمِنُونَ بِالْغَيْبِ وَيُقِيمُونَ الصَّلاةَ وَمِمَّا رَزَقْنَاهُمْ يُنفِقُونَ
qui croient à l'invisible et accomplissent la Salat et dépensent [dans l'obéissance à Allah], de ce que Nous leur avons attribué
[2.215]
يَسْأَلُونَكَ مَاذَا يُنفِقُونَ قُلْ مَا أَنفَقْتُم مِّنْ خَيْرٍ فَلِلْوَالِدَيْنِ وَالأَقْرَبِينَ وَالْيَتَامَى وَالْمَسَاكِينِ وَابْنِ السَّبِيلِ وَمَا تَفْعَلُواْ مِنْ خَيْرٍ فَإِنَّ اللّهَ بِهِ عَلِيمٌ
Ils t'interrogent : « Qu'est-ce qu'on doit dépenser ? » Dis : « Ce que vous dépensez de bien devrait être pour les pères et mère, les proches, les orphelins, les pauvres et les voyageurs indigents. Et tout ce que vous faites de bien, vraiment Allah le sait ».
[2.261]
مَّثَلُ الَّذِينَ يُنفِقُونَ أَمْوَالَهُمْ فِي سَبِيلِ اللّهِ كَمَثَلِ حَبَّةٍ أَنبَتَتْ سَبْعَ سَنَابِلَ فِي كُلِّ سُنبُلَةٍ مِّئَةُ حَبَّةٍ وَاللّهُ يُضَاعِفُ لِمَن يَشَاء وَاللّهُ وَاسِعٌ عَلِيمٌ
Ceux qui dépensent leur bien dans le sentier d'Allah ressemblent à un grain d'où naissent sept épis, à cent grains l'épi. Car Allah multiplie la récompense à qui Il veut et la grâce d'Allah est immense, et Il est Omniscient.
[2.262]
الَّذِينَ يُنفِقُونَ أَمْوَالَهُمْ فِي سَبِيلِ اللّهِ ثُمَّ لاَ يُتْبِعُونَ مَا أَنفَقُواُ مَنًّا وَلاَ أَذًى لَّهُمْ أَجْرُهُمْ عِندَ رَبِّهِمْ وَلاَ خَوْفٌ عَلَيْهِمْ وَلاَ هُمْ يَحْزَنُونَ
Ceux qui dépensent leurs biens dans le sentier d'Allah sans faire suivre leurs largesses ni d'un rappel ni d'un tort, auront leur récompense auprès de leur Seigneur. Nulle crainte pour eux, et ils ne seront point affligés.
[2.264]
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ لاَ تُبْطِلُواْ صَدَقَاتِكُم بِالْمَنِّ وَالأذَى كَالَّذِي يُنفِقُ مَالَهُ رِئَاء النَّاسِ وَلاَ يُؤْمِنُ بِاللّهِ وَالْيَوْمِ الآخِرِ فَمَثَلُهُ كَمَثَلِ صَفْوَانٍ عَلَيْهِ تُرَابٌ فَأَصَابَهُ وَابِلٌ فَتَرَكَهُ صَلْدًا لاَّ يَقْدِرُونَ عَلَى شَيْءٍ مِّمَّا كَسَبُواْ وَاللّهُ لاَ يَهْدِي الْقَوْمَ الْكَافِرِينَ
Ô les croyants ! N'annulez pas vos aumônes par un rappel ou un tort, comme celui qui dépense son bien par ostentation devant les gens sans croire en Allah et au Jour dernier. Il ressemble à un rocher recouvert de terre, qu'une averse l'atteigne, elle le laisse dénué. De pareils hommes ne tireront aucun profit de leurs actes. Et Allah ne guide pas les gens mécréants.
[2.265]
وَمَثَلُ الَّذِينَ يُنفِقُونَ أَمْوَالَهُمُ ابْتِغَاء مَرْضَاتِ اللّهِ وَتَثْبِيتًا مِّنْ أَنفُسِهِمْ كَمَثَلِ جَنَّةٍ بِرَبْوَةٍ أَصَابَهَا وَابِلٌ فَآتَتْ أُكُلَهَا ضِعْفَيْنِ فَإِن لَّمْ يُصِبْهَا وَابِلٌ فَطَلٌّ وَاللّهُ بِمَا تَعْمَلُونَ بَصِيرٌ
Et ceux qui dépensent leurs biens cherchant l'agrément d'Allah, et bien rassurés (de Sa récompense), ils ressemblent à un jardin sur une colline. Qu'une averse l'atteigne, il double ses fruits; à défaut d'une averse qui l'atteint, c'est la rosée. Et Allah voit parfaitement ce que vous faites.
[2.271]
إِن تُبْدُواْ الصَّدَقَاتِ فَنِعِمَّا هِيَ وَإِن تُخْفُوهَا وَتُؤْتُوهَا الْفُقَرَاء فَهُوَ خَيْرٌ لُّكُمْ وَيُكَفِّرُ عَنكُم مِّن سَيِّئَاتِكُمْ وَاللّهُ بِمَا تَعْمَلُونَ خَبِيرٌ
Si vous donnez ouvertement vos aumônes, c'est bien. C'est mieux encore, pour vous, si vous êtes discrets avec elles et vous les donniez aux indigents. Allah effacera une partie de vos méfaits. Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.
[2.272]
لَّيْسَ عَلَيْكَ هُدَاهُمْ وَلَكِنَّ اللّهَ يَهْدِي مَن يَشَاء وَمَا تُنفِقُواْ مِنْ خَيْرٍ فَلأنفُسِكُمْ وَمَا تُنفِقُونَ إِلاَّ ابْتِغَاء وَجْهِ اللّهِ وَمَا تُنفِقُواْ مِنْ خَيْرٍ يُوَفَّ إِلَيْكُمْ وَأَنتُمْ لاَ تُظْلَمُونَ
Ce n'est pas à toi de les guider (vers la bonne voie), mais c'est Allah qui guide qui Il veut. Et tout ce que vous dépensez de vos biens sera à votre avantage, et vous ne dépensez que pour la recherche de la Face ‹Wajh› d'Allah. Et tout ce que vous dépensez de vos biens dans les bonnes œuvres vous sera récompensé pleinement. Et vous ne serez pas lésés
[2.273]
لِلْفُقَرَاء الَّذِينَ أُحصِرُواْ فِي سَبِيلِ اللّهِ لاَ يَسْتَطِيعُونَ ضَرْبًا فِي الأَرْضِ يَحْسَبُهُمُ الْجَاهِلُ أَغْنِيَاء مِنَ التَّعَفُّفِ تَعْرِفُهُم بِسِيمَاهُمْ لاَ يَسْأَلُونَ النَّاسَ إِلْحَافًا وَمَا تُنفِقُواْ مِنْ خَيْرٍ فَإِنَّ اللّهَ بِهِ عَلِيمٌ
Aux nécessiteux qui se sont confinés dans le sentier d'Allah, ne pouvant parcourir le monde, et que l'ignorant croit riches parce qu'ils ont honte de mendier. Tu les reconnaîtras à leur aspects. Ils n'importunent personne en mendiant. Et tout ce que vous dépensez de vos biens, Allah le sait parfaitement.
[2.274]
الَّذِينَ يُنفِقُونَ أَمْوَالَهُم بِاللَّيْلِ وَالنَّهَارِ سِرًّا وَعَلاَنِيَةً فَلَهُمْ أَجْرُهُمْ عِندَ رَبِّهِمْ وَلاَ خَوْفٌ عَلَيْهِمْ وَلاَ هُمْ يَحْزَنُونَ
Ceux qui, de nuit et de jour, en secret et ouvertement, dépensent leurs biens (dans les bonnes œuvres), ont leur salaire auprès de leur Seigneur. Ils n'ont rien à craindre et ils ne seront point affligés.
[2.276]
يَمْحَقُ اللّهُ الْرِّبَا وَيُرْبِي الصَّدَقَاتِ وَاللّهُ لاَ يُحِبُّ كُلَّ كَفَّارٍ أَثِيمٍ
Allah anéantit l'intérêt usuraire et fait fructifier les aumônes. Et Allah n'aime pas le mécréant pécheur.
سورة البقرة
[2.3]
الَّذِينَ يُؤْمِنُونَ بِالْغَيْبِ وَيُقِيمُونَ الصَّلاةَ وَمِمَّا رَزَقْنَاهُمْ يُنفِقُونَ
qui croient à l'invisible et accomplissent la Salat et dépensent [dans l'obéissance à Allah], de ce que Nous leur avons attribué
[2.215]
يَسْأَلُونَكَ مَاذَا يُنفِقُونَ قُلْ مَا أَنفَقْتُم مِّنْ خَيْرٍ فَلِلْوَالِدَيْنِ وَالأَقْرَبِينَ وَالْيَتَامَى وَالْمَسَاكِينِ وَابْنِ السَّبِيلِ وَمَا تَفْعَلُواْ مِنْ خَيْرٍ فَإِنَّ اللّهَ بِهِ عَلِيمٌ
Ils t'interrogent : « Qu'est-ce qu'on doit dépenser ? » Dis : « Ce que vous dépensez de bien devrait être pour les pères et mère, les proches, les orphelins, les pauvres et les voyageurs indigents. Et tout ce que vous faites de bien, vraiment Allah le sait ».
[2.261]
مَّثَلُ الَّذِينَ يُنفِقُونَ أَمْوَالَهُمْ فِي سَبِيلِ اللّهِ كَمَثَلِ حَبَّةٍ أَنبَتَتْ سَبْعَ سَنَابِلَ فِي كُلِّ سُنبُلَةٍ مِّئَةُ حَبَّةٍ وَاللّهُ يُضَاعِفُ لِمَن يَشَاء وَاللّهُ وَاسِعٌ عَلِيمٌ
Ceux qui dépensent leur bien dans le sentier d'Allah ressemblent à un grain d'où naissent sept épis, à cent grains l'épi. Car Allah multiplie la récompense à qui Il veut et la grâce d'Allah est immense, et Il est Omniscient.
[2.262]
الَّذِينَ يُنفِقُونَ أَمْوَالَهُمْ فِي سَبِيلِ اللّهِ ثُمَّ لاَ يُتْبِعُونَ مَا أَنفَقُواُ مَنًّا وَلاَ أَذًى لَّهُمْ أَجْرُهُمْ عِندَ رَبِّهِمْ وَلاَ خَوْفٌ عَلَيْهِمْ وَلاَ هُمْ يَحْزَنُونَ
Ceux qui dépensent leurs biens dans le sentier d'Allah sans faire suivre leurs largesses ni d'un rappel ni d'un tort, auront leur récompense auprès de leur Seigneur. Nulle crainte pour eux, et ils ne seront point affligés.
[2.264]
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ لاَ تُبْطِلُواْ صَدَقَاتِكُم بِالْمَنِّ وَالأذَى كَالَّذِي يُنفِقُ مَالَهُ رِئَاء النَّاسِ وَلاَ يُؤْمِنُ بِاللّهِ وَالْيَوْمِ الآخِرِ فَمَثَلُهُ كَمَثَلِ صَفْوَانٍ عَلَيْهِ تُرَابٌ فَأَصَابَهُ وَابِلٌ فَتَرَكَهُ صَلْدًا لاَّ يَقْدِرُونَ عَلَى شَيْءٍ مِّمَّا كَسَبُواْ وَاللّهُ لاَ يَهْدِي الْقَوْمَ الْكَافِرِينَ
Ô les croyants ! N'annulez pas vos aumônes par un rappel ou un tort, comme celui qui dépense son bien par ostentation devant les gens sans croire en Allah et au Jour dernier. Il ressemble à un rocher recouvert de terre, qu'une averse l'atteigne, elle le laisse dénué. De pareils hommes ne tireront aucun profit de leurs actes. Et Allah ne guide pas les gens mécréants.
[2.265]
وَمَثَلُ الَّذِينَ يُنفِقُونَ أَمْوَالَهُمُ ابْتِغَاء مَرْضَاتِ اللّهِ وَتَثْبِيتًا مِّنْ أَنفُسِهِمْ كَمَثَلِ جَنَّةٍ بِرَبْوَةٍ أَصَابَهَا وَابِلٌ فَآتَتْ أُكُلَهَا ضِعْفَيْنِ فَإِن لَّمْ يُصِبْهَا وَابِلٌ فَطَلٌّ وَاللّهُ بِمَا تَعْمَلُونَ بَصِيرٌ
Et ceux qui dépensent leurs biens cherchant l'agrément d'Allah, et bien rassurés (de Sa récompense), ils ressemblent à un jardin sur une colline. Qu'une averse l'atteigne, il double ses fruits; à défaut d'une averse qui l'atteint, c'est la rosée. Et Allah voit parfaitement ce que vous faites.
[2.271]
إِن تُبْدُواْ الصَّدَقَاتِ فَنِعِمَّا هِيَ وَإِن تُخْفُوهَا وَتُؤْتُوهَا الْفُقَرَاء فَهُوَ خَيْرٌ لُّكُمْ وَيُكَفِّرُ عَنكُم مِّن سَيِّئَاتِكُمْ وَاللّهُ بِمَا تَعْمَلُونَ خَبِيرٌ
Si vous donnez ouvertement vos aumônes, c'est bien. C'est mieux encore, pour vous, si vous êtes discrets avec elles et vous les donniez aux indigents. Allah effacera une partie de vos méfaits. Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.
[2.272]
لَّيْسَ عَلَيْكَ هُدَاهُمْ وَلَكِنَّ اللّهَ يَهْدِي مَن يَشَاء وَمَا تُنفِقُواْ مِنْ خَيْرٍ فَلأنفُسِكُمْ وَمَا تُنفِقُونَ إِلاَّ ابْتِغَاء وَجْهِ اللّهِ وَمَا تُنفِقُواْ مِنْ خَيْرٍ يُوَفَّ إِلَيْكُمْ وَأَنتُمْ لاَ تُظْلَمُونَ
Ce n'est pas à toi de les guider (vers la bonne voie), mais c'est Allah qui guide qui Il veut. Et tout ce que vous dépensez de vos biens sera à votre avantage, et vous ne dépensez que pour la recherche de la Face ‹Wajh› d'Allah. Et tout ce que vous dépensez de vos biens dans les bonnes œuvres vous sera récompensé pleinement. Et vous ne serez pas lésés
[2.273]
لِلْفُقَرَاء الَّذِينَ أُحصِرُواْ فِي سَبِيلِ اللّهِ لاَ يَسْتَطِيعُونَ ضَرْبًا فِي الأَرْضِ يَحْسَبُهُمُ الْجَاهِلُ أَغْنِيَاء مِنَ التَّعَفُّفِ تَعْرِفُهُم بِسِيمَاهُمْ لاَ يَسْأَلُونَ النَّاسَ إِلْحَافًا وَمَا تُنفِقُواْ مِنْ خَيْرٍ فَإِنَّ اللّهَ بِهِ عَلِيمٌ
Aux nécessiteux qui se sont confinés dans le sentier d'Allah, ne pouvant parcourir le monde, et que l'ignorant croit riches parce qu'ils ont honte de mendier. Tu les reconnaîtras à leur aspects. Ils n'importunent personne en mendiant. Et tout ce que vous dépensez de vos biens, Allah le sait parfaitement.
[2.274]
الَّذِينَ يُنفِقُونَ أَمْوَالَهُم بِاللَّيْلِ وَالنَّهَارِ سِرًّا وَعَلاَنِيَةً فَلَهُمْ أَجْرُهُمْ عِندَ رَبِّهِمْ وَلاَ خَوْفٌ عَلَيْهِمْ وَلاَ هُمْ يَحْزَنُونَ
Ceux qui, de nuit et de jour, en secret et ouvertement, dépensent leurs biens (dans les bonnes œuvres), ont leur salaire auprès de leur Seigneur. Ils n'ont rien à craindre et ils ne seront point affligés.
[2.276]
يَمْحَقُ اللّهُ الْرِّبَا وَيُرْبِي الصَّدَقَاتِ وَاللّهُ لاَ يُحِبُّ كُلَّ كَفَّارٍ أَثِيمٍ
Allah anéantit l'intérêt usuraire et fait fructifier les aumônes. Et Allah n'aime pas le mécréant pécheur.
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