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Regard sur la littérature albanaise.

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Message par Ina_miley Lun 13 Aoû - 20:42

Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très-Miséricordieux.

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Regard sur la littérature albanaise.
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Regard sur la littérature albanaise. Litterature-albanaise


La littérature albanaise a été profondément marquée par les turbulences historiques. Elle s'est longtemps caractérisée par la diversité des espaces littéraires et par ses efforts de rapprochement autour du thème commun de l'émancipation nationale. Depuis 1990, elle s'exprime en toute liberté. Elle évoque les souffrances vécues par le peuple albanais et sa confrontation avec la modernité.



L'albanais a sans doute été écrit dès le XIVe s. Néanmoins, le premier document qui nous soit parvenu est daté de 1462.
C'est une simple formule de baptême insérée dans une lettre latine de Pal Engjëlli, archevêque de Durrës (Durazzo). Le premier livre qui nous soit parvenu en entier – ou peu s'en faut – est le Missel du prêtre catholique Gjon Buzuku, en 1555. Comme dans la plupart des littératures, on rencontre d'abord des textes religieux ou techniques. En 1592, Lekë Matrënga (un des Albanais, ou Arbëresh, émigrés en Italie pour fuir l'occupation turque) publie, à la suite de son Missel, le premier poème albanais connu. Frang Bardhi (1606-1643) publie en 1635 le premier dictionnaire latin-albanais, enrichi notamment d'un curieux recueil de proverbes ; Pjetër Budi (1566-1623) est l'auteur de trois adaptations de livres de
piété italiens accompagnées de poésies et d'appendices originaux, où il se révèle un véritable écrivain et un précieux témoin de la vie de son temps : il en est de même avec Pjetër Bogdani (vers 1625-1689) dont la Clef des prophètes (1685) témoigne d'un enrichissement notable de la langue. La production littéraire du XVIIe s. émane donc intégralement de prêtres catholiques du Nord de l'Albanie, très influencés par la culture italienne et occidentale, ou d'Albanais
d'Italie.
Les œuvres du XVIIIe s., en revanche, sont dues à des musulmans formés aux littératures turque, arabe ou persane. Rédigées en caractères arabes – et non plus latins –, elles sont essentiellement poétiques. Les auteurs exploitent les thèmes orientaux traditionnels tout en évoquant parfois les événements contemporains et les aspects de la vie locale. Nezim Frakulla et Hasan Zuko Kamberi sont les premiers représentants de cette période qui s'épanouit avec Muhamet Kyçyku (1784-1844).

>Le réveil culturel


Le réveil culturel qu'on observe au XIXe s. en Europe centrale et orientale se manifeste en Albanie par le mouvement de la « Renaissance Nationale » (Rilindja Kombëtare), dont les efforts seront couronnés en 1912 par l'accession à
l'indépendance. Dès 1840, ses partisans cherchèrent, malgré l'oppression ottomane, à faire sortir le pays de son sous-développement culturel. Ils s'attachèrent à créer un alphabet unique (trois alphabets : latin,
grec et arabe, se faisaient alors concurrence). Naïm Frashëri (1846-1900) est un des plus éminents représentants de cette période. Haut fonctionnaire du gouvernement turc en Albanie du Sud, puis à Istanbul, homme politique et publiciste, son œuvre littéraire, essentiellement poétique, exprime le charme du pays albanais (Bucoliques et Géorgiques), le désir de voir sa patrie accéder à la civilisation et à la liberté. Il évoque aussi les traditions historiques de son peuple (le Paradis) et naturellement le héros national Skanderbeg, symbole de l'unité des Albanais (Histoire de Skanderbeg). Mais bien d'autres auteurs importants s'affirmeront pendant cette période, comme Andon Zako Çajupi (1866-1930), Asdreni (1872-1947), Ndre Mjeda (1866-1937), Filip Shiroka (1859-1935) et Luigj Gurakuqi
(1879-1925). La vie culturelle interrompue pendant la Première Guerre mondiale reprendra activement dans les années 1920. Les intellectuels s'attachent à défendre leur pays dans les organismes internationaux, font revivre les sociétés
culturelles, créent de nouvelles revues (la Flamme, la Renaissance, le Monde Nouveau). Parmi eux, Fan S. Noli (1882-1965) occupe une place de choix : poète, dramaturge, journaliste, historien, musicologue, traducteur des principaux chefs-d'œuvre de la littérature mondiale, il rejoint très vite le mouvement de la Rilindja et participe à la vie politique albanaise.

Les débuts de la littérature sociale

À partir des années 1930, une tendance dite « progressiste » ou « démocratique » se dessine. Moins axée sur les thèmes traditionnels, la littérature devient essentiellement sociale. Les auteurs restent inspirés par les sujets patriotiques, comme Foqion Postoli ou Mihaïl Grameno, mais ils abordent des thèmes nouveaux comme celui de
l'émancipation de la femme avec Haki Stërmilli (la Dibrane en larmes) ou la situation des couches les plus démunies de la
population : c'est le thème préféré de Migjeni (Poème à la misère) ou de Nonda Bulka, qui y joint souvent une satire féroce du personnel politique. Une nouvelle génération commence à se manifester, avec Aleksandër Çaçi, Shevqet Musaraj, Aleksandër Varfi, Dhimitër S. Shuteriqi, Risto Siliqi, Sterjo Spasse. Mais c'est pendant et après la Seconde Guerre mondiale que leur œuvre se développera vraiment.
L'occupation fasciste – dès avril 1939 – et la Seconde Guerre mondiale ne favorisèrent évidemment pas la production littéraire. Les pamphlets politiques et les hymnes partisans – souvent publiés dans les colonnes du journal clandestin du jeune Parti communiste albanais, la Voix du peuple – prenaient le pas sur des œuvres plus étendues. Quelques pièces de théâtre d'inspiration patriotique ou satirique, comme Margarita Tutulani d'Aleksandër Çaçi ou Federali de Zihni Zako, peuvent être signalées. Mais c'est la poésie qui sera le mieux représentée au cours de cette période, notamment grâce à Shevqet Musaraj, dont l'Épopée du Front national est une satire des plus réussies de l'Albanie au déclin du fascisme. Le volume des écrits de guerre fut donc modeste ; cependant, les événements politiques et sociaux de cette période ont fourni l'un des thèmes principaux de la littérature contemporaine.

Le réalisme socialiste

Après 1944, les écrivains adoptent les principes du réalisme socialiste. Regroupés depuis novembre 1945 dans la Ligue des écrivains, ils se voient assigner une mission d'éducation des masses et de consolidation de l'ordre socialiste établi par le parti communiste albanais (le Parti du travail). Tous les genres littéraires se développent. Néanmoins, si la poésie garde une place importante, si le théâtre – souvent humoristique – est très apprécié du public albanais, c'est la prose qui connaît l'essor le plus remarquable. La notoriété d'Ismaïl Kadaré a d'ailleurs franchi les frontières, puisque la plupart de ses romans ont été traduits en langues étrangères, du Général de l'armée morte au Crépuscule des dieux de la steppe. Le passé de l'Albanie reste une source non négligeable d'inspiration : période de la domination ottomane, comme dans les Tambours de la pluie et le Pont à trois arches d'Ismaïl Kadaré ou Ali Pacha de Sabri Godo ; années 1930, avec la pièce de S. Çomora, le Carnaval de Korça. Mais la Seconde Guerre mondiale est devenue le thème majeur, notamment de la poésie : Prishtinë de Risto Siliqi, À quoi pensent les montagnes d'Ismaïl Kadaré, Mère Albanie de Dritëro Agolli, Alertes sanglantes de Fatos Arapi, le Chant du partisan Benko de Fatmir Gjata. Romans, contes et nouvelles y font souvent appel (le Fleuve mort de Jakov Xoxa, Ils n'étaient pas seuls de Sterjo Spasse, Avant l'aube de Shevqet Musaraj, Commissaire Memo de Dritëro Agolli, Automne d'orage d'Ali Abdihoxha, Chronique de la ville de pierre d'Ismaïl Kadaré, la Mariée et l'état de siège d'Elena Kadaré), tout comme le théâtre (la Famille du pêcheur de Sulejman Pitarka, le Préfet de Besim Levonja). Pendant longtemps, une grande partie des œuvres a évoqué la mise en place et l'évolution du socialisme : réaction des individus devant les nouvelles conditions économiques et sociales créées par le socialisme ou tout
simplement par la vie moderne, ainsi des contes de Naum Prifti (le Médecin de la localité) et des romans de Fatmir Gjata (le Marais), de Teodor Laço (De nouveau debout) ou encore du théâtre : Notre terre de Kolë Jakova, la Fille des montagnes de Loni Papa, la Dame de la ville de Ruzhdi Pulaha. Les obstacles à l'évolution de la société vers le socialisme étaient abordés avec l'Ascension et la chute du camarade Zylo de Dritëro Agolli ou le Vent puissant d'Agim Cerga.

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Dernière édition par Ina_miley le Mar 14 Aoû - 15:09, édité 3 fois

Ina_miley

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Message par Ina_miley Lun 13 Aoû - 20:51

La littérature albanaise fut souvent l'oeuvre d'ecclésiastiques nourris de voyages et d'un savoir universel, ou bien d'hommes de lettres ouverts sur le monde, en prise directe avec le destin de leur pays. Chose curieuse, les Albanais ont toujours été dirigés par des intellectuels issus des sphères littéraires. Tous ont voulu laisser une trace d'écrivain ou de philosophe. Ainsi, leur destin personnel fut intimement lié à celui de la nation. Heureusement pour l'Albanie et les Albanais en général, il s'agissait d'hommes souvent exceptionnels, tous formés dans les plus grandes écoles européennes, tous possédant la maîtrise de plusieurs langues étrangères, et munis d'une culture humaniste et universelle.

Qu'ils furent aventuriers ou romantiques, idéalistes ou dandys, tous portèrent en eux, une grande idée de leur Patrie, une ambition pour leur nation, qu'ils espéraient devenir une pièce indispensable du berceau de l'Europe.

Mais comment faire connaître ce peuple albanais, genre de Martiens étranges dont on ignore presque tout. Auparavant, avant l'ère chrétienne, ce peuple aux origines illyriennes et parlant une langue indo-européenne (racines d'illyriennes anciennes, mélangées à diverses autres influences) fut un haut lieu de production de mythes, de légendes et de folklore populaire, qui, en dépit du contact avec les Grecs et les Romains, a enrichi son tréfonds poétique en lui gardant une coloration propre, toujours vivante de nos jours, dans de nombreux villages des montagnes d'Albanie. C'est cette fameuse tradition orale millénaire qui forme l'inconscient collectif des Albanais. C'est une sorte de fonds commun, un legs sacré transmis jusqu'à aujourd'hui par les troubadours et les bergers, autour de la sofra (table ronde en bois qui orne les salons d'hommes) dans les vieilles kullas des montagnes (sorte de maison-forteresse des paysans).

Les premiers écrits littéraires albanais sont l'oeuvre de moines érudits et férus de latin. Ils relataient souvent dans cette langue et plus tard dans la leur, toute une série de faits sociaux ou historiques, tels les scribes égyptiens, ce qui donne à leurs écrits une valeur capitale de témoignage sur la vie à cette époque. Ainsi, par exemple, le livre de Marin Barleti, aumônier des troupes albanaises qui défendirent la ville de Shkodra contre l'invasion ottomane, fut publié en 1504 sous le titre: Le siège de Shkodra. On peut citer d'autres auteurs importants de l'époque comme Pjetër Budi (1566-1623), Frang Bardhi (1609-1643) auteur d'un dictionnaire latin-albanais de plus de 8 000 mots publiés en 1635, Pjetër Bogdani (1625-1689), Lekë Matrenga (1563-1619) et Gjon Buzuki dont on ignore la date de naissance ainsi que celle de sa mort, mais dont on possède un ouvrage rédigé en albanais (une interprétation personnelle de l'Evangile), daté de 1555. L'autre grande période est le XIXème siècle, l'âge d'or de la littérature albanaise. C'est sous l'influence du siècle des lumières et de la Révolution française, ainsi que du mouvement romantique européen, que surgiront de grands écrivains albanais. Une série d'auteurs prestigieux nourris de Diderot, Rousseau, Voltaire, de poètes allemands comme Holderlin, Rilke, Heine, de philosophes du monde entier et de grands classiques comme Shakespeare, Dante, Cervantès, marqueront l'Albanie.

On les nomme"les auteurs de la Renaissance nationale". Ils forment un mouvement littéraire, philosophique, mais aussi revendicatif et engagé politiquement dans la défense de la cause albanaise toujours bafouée en Europe. Ils laissent poindre une aube nouvelle porteuse d'espoirs, dans ce pays des Aigles, si longtemps incompris, asservi et maltraité.

Ces écrivains de la Renaissance nationale du XIXème siècle et début du XXème siècle voulaient sont un des peuples les plus nobles et les plus anciens d'Europe et sans doute le plus ancien des Balkans. Ils sont donc porteurs et héritiers eux aussi, de la riche tradition gréco-latine et membre de cette famille "Europe".

Ce peuple a une spécificité, une langue et une histoire propre, une tradition antique, une identité, et de plus, il a contribué souvent au cours des siècles à la défense des intérêts de l'Europe occidentale et chrétienne, avec des hommes comme Skanderberg qui repoussa les Ottomans pendant plus de vingt ans.

De plus, c'est un peuple pacifique et hospitalier qui n'a jamais voulu envahir personne et qui a juste demandé à vivre en paix. Voilà le message que voulait faire passer ces écrivains de la Renaissance. Leur but était de donner corps à l'histoire de cette nation albanaise et à l'identité de ce peuple oublié, et d'imposer "preuves scientifiques et historiques" à l'appui, la spécificité albanaise.


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Ina_miley

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Message par Ina_miley Mar 14 Aoû - 15:17

Parmi ces illustres écrivains, on peut retenir Jéronyume De Rada (1814-1903) auteur des Chants de Milosao en 1836 et des Contes d'Arberie publié en 1848, Naïm Frasheri (1846-1900), auteur de La véritable aspiration des Albanais publié en 1886 à Bucarest, de nombreux poèmes, ainsi que de L'histoire de Skanderberg parue en 1898, Andon Z. Cajupi (1866-1930) un des pères du théâtre contemporain albanais, auteur de grandes comédies comme Un gendre de 14 ans ou Après la mort, ou encore le poète Nore Mjeda (1866-1937).

Ce mouvement de renaissance auquel on peut ajouter des écrivains comme Asdreni ou Zef Serembe, a réussi à relier le peuple albanais à sa culture d'origine et à ses racines en "dénichant" les traces historiques et linguistiques prouvant l'identité de la langue albanaise et en décelant les liens étroits qui unissent certains thèmes mythologiques grecs et albanais. Ils ont en fait restauré la fierté et la dignité du peuple albanais, en exagérant parfois, emporté par un élan poétique de mystification, en décrivant presque les Albanais comme un peuple élu aux qualités exceptionnelles (comme la bravoure, l'hospitalité, la besa ou parole donnée, le sens de l'honneur, le strict respect des coutumes...) bref une
série de vertus chevaleresques qui tendent à une idée de pureté et de perfection. On peut comprendre cette exagération de la part de ces écrivains lucides mais qui s'adressaient à un pays toujours convoité et envahi par les voisins et habité par une masse d'illettrés à laquelle il fallait donner une conscience nationale. Quitte à embellir le tableau, il fallait dire aux autres nations que les anciens Illyriens ou actuels Albanais avaient donné des hommes illustres aux Empires romain et ottoman (des papes, des empereurs, des dirigeants d'Etat comme le roi Farouk ou Mehmet Ali Pasha en Egypte, ou même plus près de nous, Mère Théresa).
Ce mouvement de Renaissance Nationale se développe encore plus au début du XXème siècle, surtout dans les années 20 à 30, où l'on assiste à une véritable effervescence culturelle, avec une série de revues littéraires, des courants de pensées, des cafés ou traînent de jeunes poètes ayant parcouru les villes d'Europe; bref, une ambiance stimulante. On peut citer des écrivains comme Gjergi Fishta, auteur remarqué de La flûte des montagnes inspiré du folklore, des coutumes et des mythes du nord de l'Albanie. Livre capital, qui est une sorte d'Iliade ou d'Odyssée ou de Niebelungen albanais. D'ailleurs beaucoup de paysans connaissent encore aujourd'hui par coeur nombre de ces vers. Ce livre fut interdit comme tant d'autres, par le régime communiste de Hoxha. Lasgush Pogradeci (1896-1987), Filip Shiroka (1859-1935), Luigj Gurakuqi (1879-1925), puis des personnalités hors normes comme Faïk Konitza, homme d'esprit raffiné, dandys et animateur des grands salons d'Europe, ami et mécène d'Apollinaire, passé par les universités de Paris, Cambridge et Harvard; il a vécu toute sa vie à l'étranger comme diplomate et écrivain. Il est nommé ministre plénipotentiaire du roi Zog à Washington. Il est l'auteur d'un roman, Le docteur l'Epingle et d'un livre publié en 1941, "L'Albanie, jardin de granit au sud-est de l'Europe". Il a, entre autres, dirigé la revue Albania dont on peut trouver la trace dans les archives de la bibliothèque royale de Bruxelles. Un autre géant de l'époque est l'archevêque Fan Noli (1882-1965), une encyclopédie vivante, véritable érudit qui connaissait plusieurs langues comme l'hébreu, le sanskrit...et qui fût traducteur de Shakespeare, Cervantès, Dante, Poe, Baudelaire, Hugo et Ibsen en albanais (personne n'a fait mieux depuis)., Par ailleurs, poète, pamphlétaire féroce, dramaturge, chroniqueur politique, critique littéraire hors-pair, musicien, ancien acteur en Egypte, et même Chef du gouvernement démocratique en Albanie en 1924, rêvant d'une démocratie pluraliste et ouverte au coeur des Balkans. Il est renversé par le roi Zog et s'exile aux Etats-Unis où il travaille et écrit jusqu'à sa mort. Un autre cas singulier de cette génération des années 30 est le poète-météore de la littérature, le Rimbaud albanais Migjeni (1911- 1938), éternel révolté, romantique insatisfait, souffrant de tuberculose. Il
est l'auteur de magnifiques poèmes: "vers libres" et de textes en prose dans Chronique d'une ville du nord.

Ina_miley

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