Ina

Salam

On va voir qu'il est possible de remplacer toute une proposition par un pronom :

Les témoins ont raconté aux gendarmes ce qu'ils ont vu .

a. Les témoins leur ont raconté ce qu'ils ont vu.
b. Les témoins (les) l'ont raconté aux gendarmes.
c. Les témoins (les) le leur ont raconté.

Nous avons :



Raconter quoi ?

Il raconte une histoire.

Il raconte ce qu'il a vu. > ce qu'il a vu est appelée une proposition car elle a un verbe conjugué. Elle est ici appelée proposition subordonnée complétive car elle complète le verbe, comme un COD. Tu vois qu'elle est introduite par une conjonction, un connecteur (que, ce que, celui qui, etc.).

Vois plus d'infos ici : La subordonnée complétive

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Révision


Mets toutes ces phrases vues ci-haut au passé composé.
La dernière, tu utiliseras le plus-que-parfait.

Salam,

Je prête mon livre à Nathalie.

a. Je l'ai prêté à Nathalie.
Je l'avais pret[b]é à Nathalie
b. Je lui ai prêté mon livre.
Je lui avais preté.
c. Je le lui ai prêté.
Je le lui avais preté.

[/b]Jeanne offre les fleurs à sa mère.

a. Jeanne les a offertes à sa mère.
Jeanne les avait offertes à sa mère
b. Jeanne lui a offert les fleurs.
Jeanne lui avait offert les fleurs.
c. Jeanne les lui a offertes.
Jeanne les lui avait offertes .

Nathalie donne la main à son petit frère.
a. Nathalie l'a donnée à son petit frère.
Nathalie l'avait donn[b]ée à son petit frère.
b. Nathalie lui a donné la main.
Nathalie lui avait donné la main.
c. Nathalie la lui a donnée.
Nathalie la lui avait donnée. [/b]

Pierre présente sa fiancée à son grand-père.

[b]a. Pierre l'a présentée à son grand-père.
Pierre l'avait présentée à son grand-père.
b. Pierre lui a présenté sa financée.
Pierre lui avait présenté sa financée.
c. Pierre la lui a présentée.
Pierre la lui avait présentée.[/b]
[/b]

Le brocanteur a vendu le bahut à mon oncle.

a. Le brocanteur l'a vendu à mon oncle.
Le brocanteur l'avait vendu à mon oncle.
b. Le brocanteur lui a vendu le bahut.
Le brocanteur lui avait vendu le bahut.
c. Le brocanteur le lui a vendu.
Le brocanteur le lui avait vendu.



Les témoins ont raconté aux gendarmes ce qu'ils ont vu .

a.Les temoins leur ont raconté ce qu'ils ont vu.
Les temoins leur avaient raconté ce qu'ils ont vu.
b.Les temoins l' ont raconté aux gendarmes.
Les temoins l' avaient raconté aux gendarmes.
c.Les temoins le leur ont raconté.
Les temoins le leur avaient raconté.

J'ai proposé le circuit en forêt à mes camarades.

a. Je l'ai proposé à mes camarades.
Je l'avais proposé à mes camarades.
b. Je leur ai proposé le circuit en forêt
Je leur avais proposé le circuit en forêt
c. Je le leur ai proposé.
Je le leur avais proposé.

Salam

Très bien !

Je ne t'avais demandé d'utiliser le plus-que-parfait que pour la dernière phrase de la liste. Bien ! C'est un bon entraînement pour toi.

Justement, maîtrises-tu l'emploi du plus-que-parfait ?

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Exercice


Raconte au passé un fait divers, une anecdote, un incident.

Tu emploieras le passé composé, l'imparfait et le plus-que-parfait suivant le sens que tu veux donner aux événements.

Voici sur quoi part ton histoire :

ici

Salam,
C'était un peu difficile pour moi d'écrire une histoire en français, je ne sais pas si je l'ai bien fait.

Il était dimanche 3 Mars 1895. Il faissait un mauvais temps. Le temps semblait avertir que quelque chose terrible passerait ce jour. Mais tout ça était en contrast avec la tranquillité de la village. La sérénité, qui avait manquée depuis longtemps, c'était une bonne nouvelle mais dans le même temps inquiétante, juste comme le silence qui domine avant la tempête. À huit heures du soir dans un restaurant de la village, un homme nommé Joseph (il était un anarchiste) après avoir fini le dîner est allé vers le propriétaire du restaurant et a sorti un couteau. Quand il a vu l'homme avec le couteau dans ses mains, a senti peur et ne savait pas quoi faire. L'anarchiste a demandé à le propriétaire du restaurant(monsieur Dubois) de lui donner tout tout l'argent qui avait gagné ce jour-là. Monsieur Dubois, n'acceptait pas. Puis l'anarchiste a commencé de detruire tout dans le restaurant en criant Vive l'anarchie !. Hereusement dans quelques instants est arrivé un gardian de la paix nommé Franck qui voulait arrêter l'anarchiste. Le combat entre leur a fini avec le mort de gardian de la paix. C'était vraiment terrible et pénible de voir le corp sans vie de gardien de la paix.

Salam

Très bien !
Si je te propose ce genre d'exercices, c'est que tu as le niveau pour le faire.

(Il) C'était le dimanche 3 Mars 1895. Il faisait (faissait) (un) mauvais temps. (Le temps) (semblait) (avertir) Il y avait dans l'air comme le présage que quelque chose terrible se passerait ce jour-là.

Être dans l'air = quelque chose de diffus qui se répand (ici il est question de sentiment, d'impressions).

Se passer = se dérouler (être en cours).

(Mais) (tout) (ça) C'était en contraste avec la tranquillité du (de la) village.

Mais amène le sens de contraste : il inverse le sens d'une proposition dans une phrase.

La sérénité, qui manquait (avait) (manquée) depuis longtemps, .... ?

c'était une bonne nouvelle ... ?

mais dans le même temps inquiétante, ?

juste

...comme le silence (qui domine) avant la tempête.

Je ne vois pas trop le sens que ça a. Si c'est une bonne nouvelle alors ce n'est pas inquiétant.

À huit heures du soir, dans un restaurant de la village, un homme nommé Joseph, (il était) un anarchiste, après (avoir fini) (le) son dîner, est allé vers le propriétaire du restaurant et a sorti un couteau. Quand le restaurateur (il) a vu l'homme avec un (le) couteau (dans) à la main, (ses mains) il a eu (senti) peur et n'a pas su (ne savait pas) quoi faire.

Avoir peur > au passé composé : avoir eu peur.

L'anarchiste a demandé au (à le) restaurateur, (propriétaire du restaurant(monsieur) Monsieur Dubois, de lui donner tout (tout) l'argent (qui avait) gagné ce jour-là.

L'argent qui avait été gagné.

Monsieur Dubois (,) n'a pas accepté. (acceptait pas) (Puis) L'anarchiste a commencé alors à (de) tout détruire (detruire) (tout) dans le restaurant en criant "Vive l'anarchie !".

Pourquoi ce n'est pas l'imparfait pour le verbe accepter ?

L'adverbe alors indique une suite + une conséquence.

Tout est un adverbe ici.

Heureusement, (He_reusement) (dans) quelques instants après, est arrivé un gardien (gardian) de la paix nommé Franck voulant (qui voulait) arrêter l'anarchiste. Le combat (entre) (leur) a fini avec le mort de gardian de la paix. C'était vraiment terrible et pénible de voir son (le) corps (corp) sans vie. (de) (du gardien de la paix)

...Franck qui voulait arrêter... = ...Franck voulant arrêter...
L'imparfait indique que l'action est en cours, mais dans le passé. Le participe présent sert à la même chose.

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Le participe présent

ici

Des infos : Participe présent et gérondif