Ina
Apprendre les langues arabe et française :: Étude / دراسة / Study / Estudio :: Ouvre ton cahier d'élève / فتح دفتر الطالب / Open your student notebook / Abre tu cuaderno de estudiante
Page 123 sur 128 • 1 ... 63 ... 122, 123, 124 ... 128
Re: Ina
La réponse à mes questions n'apparaît pas. Oui, on peut signaler que c'est une autobiographie, même si c'est déjà évident, mais pour introduire quelle vue il a sur elle.
Il faut tout d'abord dire que ce petit texte étudié (qu'on est en train d'étudier) est écrit à la première personne du singulier.
Le pronom on est à éviter à l'écrit (sauf pour écrits informels), de même pour "en train". J'étudie = une action en train de se faire.
(On peut donc supposer qu') Il s'agit d'une autobiographie : (,) (la principale caractéristique) (de) (laquelle) (est que l’auteur) le narrateur et le personnage principal sont la même personne.
1. Ce n'est pas une supposition.
2. Inutile de donner la signification d'une autobiographie. Auto = sur/par soi.
Réponds à mes trois questions en ne reprenant que les infos utiles que tu as écrites ici.
Je t'aide un peu : regarde la définition du mot infliger dans un dico.
L’auteur qui raconte ses souvenirs, ...
On le sait déjà : c'est une autobiographie.
...ce que lui a vécu...
... en exprimant ses émotions. (son intériorité)
Ce n'est pas une phrase complète : il manque l'action principale. De plus, ces groupes ne se connectent pas entre eux. Reformule cette phrase
La chose la plus étrange est qu'il (nous) reconstitue pour nous les conditions de sa naissance, comme s'il était en train de voir sa vie lui défiler devant ses yeux.
Inutile de dire deux fois pour nous.
En effet, il est impossible pour un adulte de se rappeler l'instant précis de sa naissance. (et surtout, avec une telle exactitude) (il nous donne même des détails sur le temps qui faisait dehors).
Tu répètes souvent la même chose dans tes phrases : précision = exactitude = détails. Dis simplement : se rappeler avec précision de... et de... et de..., etc.
Les phrases longues, pleines de détails, (arrivent à) nous plonge dans cette atmosphère (et) (complètent ?)
(l'image que l'écrivain veut transmettre chez le lecteur.) Là encore, tu répètes la même chose : si quelqu'un ne veut pas s'exprimer, il n'écrit pas, il n'est pas écrivain. Ma question portait justement sur l'atmosphère, que tu ne décris à aucun moment.
(On a l'impression qu'il est en même temps acteur et spectateur de sa propre vie.)
C'est une autobiographie. Là encore, une répétition de ce qu'on sait déjà.
Il a choisi un style (outil stylistique) (très spéciale) en créant (créeant) (l'illusion ?) (d') (observe) (sa vie) (d'outre-tombe)
Un style est forcément spécial par définition. Là encore, répétition (pléonasme).
Invité- Invité
Re: Ina
Tout d'abord merci pour la patience !
Dernierèrement, tout ce que j'écris a l'air d'être une vraie "catastrophe". J'espère vraiment que ce ne sera pas le cas cette fois encore.
J’eus pour parrain, comme on le voit dans mon extrait de baptême, mon frère, et pour marraine la comtesse de Plouër, fille du maréchal de Contades. J’étais presque mort quand je vins au jour. Le mugissement des vagues, soulevées par une bourrasque annonçant l’équinoxe d’automne, empêchait d’entendre mes cris...Il n’y a pas de jour où, rêvant à ce que j’ai été, je ne revoie en pensée le rocher sur lequel je suis né, la chambre où ma mère m’infligea la vie, la tempête dont le bruit berça mon premier sommeil, le frère infortuné qui me donna un nom que j’ai presque toujours traîné dans le malheur1.
Dans cet extrait l'auteur raconte le déroulement de sa naissance en s'appuyant bien évidemment sur ce que les autres personnes lui ont décrit. Mais il ne s'agit pas d'une naissance comme tous les autres, l'atmosphère, le tableau, enfin tous ces éléments entourant sa naissance, la rendent vraiment spéciale, on peut même oser la qualifier extraordinaire et dramatique. Il établit un parallélisme entre le monde naturel et l'humain. Sa naissance prend une valeur symbolique.
Il veut peut être exprimer que son entrée dans ce monde ne se fait pas dans les meilleures conditions (sociales). Pour lui, cette explication sert à comprendre toute sa vie, parce qu'il croit que son destin est fixé depuis sa naissance. Dans cet extrait, on peut comprendre qu'il voit tout cela comme une signe que sa vie ne va pas être facile.
Chateaubriand se sert de plusieurs outils pour transmettre cette idée chez le lecteur : le lieu de la naissance, ce moment de l'année où il vient au monde (automne = saison de la mélancolie de solitude, synonyme de tristesse, qui symbolise métaphoriquement la vieillesse ), les conditions météorologiques (il est né lors d'une tempête), et puis cette hésitation entre la vie et la mort (il est né à l’époque de l’équinoxe, période où la nuit va prendre le pas sur le jour suggérant symboliquement la mort qui va gagner sur la vie) "J’étais presque mort quand je vins au jour", en bref tous ces éléments qui décrivent les premières heures de sa vie, ne font rien d'autre que renforcer l'idée d'une naissance extraordinaire.
"...la chambre où ma mère m’infligea la vie..." Infliger = Faire subir à quelqu'un une chose pénible, lui imposer une mortification
Cette naissance ainsi racontée te laisse une impression étrange. Il la voit comme quelque chose de pénible, comme un malheur, comme quelque chose de mortel. Cette insatisfaction profonde et ces souvenirs douloureux ont certainement marqué sa vie et sa personnalité.
L'auteur exprime donc l'importance de cette naissance extraordinaire, qui nous apprend un peu plus sur son caractère.
Ina_miley- Messages : 536
Points : 698
Date d'inscription : 13/06/2012
Re: Ina
C'est un exercice d'expression en français. Ce qui apparait dans ton texte précédent, c'est les répétitions des mêmes idées. Apprends à être directe et concise dans ton propos, à économiser les mots et à ne dire que l'essentiel, tout en restant dans ce qui est demandé.
Ceci est inutile. Nous voyons bien qu'il est question de naissance, et qu'il a fallu qu'on lui raconte : un bébé ne peut se rappeler, c'est logique. Vois-tu un rapport avec les question ? Inutile de dire ce qui est évident.
Dans cet extrait l'auteur raconte le déroulement de sa naissance en s'appuyant bien évidemment sur ce que les autres personnes lui ont décrit.
Ne pas commencer des phrases par des connecteurs.
(Mais) Il ne s'agit pas d'une naissance comme toutes (tous) les autres ; (,) l'atmosphère, le tableau, enfin tous ces éléments entourant sa naissance (,) la rendent vraiment spéciale ; on peut même oser la qualifier d'extraordinaire et dramatique.
Qualifier de...
Pourquoi c'est une erreur cette virgule après naissance ?
Le terme extraordinaire est exagéré. Tu approches la réponse à mes questions en parlant de "dramatique".
Ça n'a pas de sens et pas de rapport avec le sujet.
Il établit un parallélisme entre le monde naturel et l'humain.
Oui ! Tu es dans le sujet.
Il veut peut être exprimer que son entrée dans ce monde ne se fait pas dans les meilleures conditions. Pour lui, cette explication (?) sert à comprendre toute sa vie, parce qu'il croit que son destin a été (est) fixé à (depuis) sa naissance. Dans cet extrait, on peut comprendre qu'il voit tout cela comme (une) le signe (que sa) d'une vie (ne va) pas (être) facile.
Naître sur un rocher n'a pas de lien avec une condition social, ni un prénom donné par son frère.
Pourquoi c'est une erreur cette virgule après vie ?
Chateaubriand se sert de plusieurs outils pour transmettre cette (?) idée chez le lecteur : le lieu de (la) naissance, ce moment de l'année où il vient au monde (automne ? = saison de la mélancolie de solitude, synonyme de tristesse, qui symbolise métaphoriquement la vieillesse ), les conditions météorologiques (il est né lors d'une tempête), et puis cette hésitation entre la vie et la mort (il est né à l’époque de l’équinoxe ?, période où la nuit ? va prendre le pas sur le jour ??? suggérant symboliquement la mort qui va gagner sur la vie).
"J’étais presque mort quand je vins au jour",...
En bref, tous ces éléments qui décrivent les premières heures de sa vie (,) ne font rien d'autre que renforcer l'idée d'une naissance particulière. (extraordinaire)
Il y a beaucoup trop de hors-sujet. Relis le texte :
Il n'est pas question d'automne, etc...
Il n’y a pas de jour où, rêvant à ce que j’ai été, je ne revoie en pensée le rocher sur lequel je suis né, la chambre où ma mère m’infligea la vie, la tempête dont le bruit berça mon premier sommeil, le frère infortuné qui me donna un nom que j’ai presque toujours traîné dans le malheur.
Cette naissance ainsi racontée nous (te) laisse une impression étrange. Il la voit comme quelque chose de pénible, comme un malheur.
(comme quelque chose de mortel ?)
Cette insatisfaction (?) profonde et...
Ces souvenirs douloureux ont certainement marqué sa vie et sa personnalité.
L'auteur exprime donc l'importance de sa (cette) naissance (extraordinaire) (,) qui nous en apprend (un peu plus ?) sur ce qui a forgé son caractère.
Retire tout ce qui est inutile et qui n'est pas en rapport avec ces questions :
Que signifie ce texte, que veut y exprimer l'auteur ?
Que signifie ce texte ? Que veut y exprimer l'auteur ? Comment le fait-il ?
Après avoir expliqué ce que l'auteur veut exprimer par ce texte, relève et explique comment il le fait.
Comment le fait-il ?
Relève un par un les mots (ou formes) employés et explique le sens.
Invité- Invité
Re: Ina
Je n'ai pas assez de mots pour t'exprimer ma reconnaissance. Qu’Allah te rétribue avec la meilleure des rétributions !
Je n'ai pas eu la possibilité de travailler aujourd'hui. J'espère de trouver le temps de poster une réponse aussitôt que possible إن شاء الله.
Ina_miley- Messages : 536
Points : 698
Date d'inscription : 13/06/2012
Re: Ina
J'espère que tout va bien pour toi !
Voici un essai :
Je crois que l'utilisation d'une virgule ici n'est pas convenable parce que l'on ne sépare pas par une virgule le verbe de ses compléments.Pourquoi c'est une erreur cette virgule après naissance ?
(Mais) Il ne s'agit pas d'une naissance comme toutes (tous) les autres ; (,) l'atmosphère, le tableau, enfin tous ces éléments entourant sa naissance (,) la rendent vraiment spéciale ; on peut même oser la qualifier d'extraordinaire et dramatique.
La proposition relative ici est essentielle à la compréhension de la phrase, donc on ne doit pas utiliser une virgule pour l'encadrer.Pourquoi c'est une erreur cette virgule après vie ?En bref, tous ces éléments qui décrivent les premières heures de sa vie (,) ne font rien d'autre que renforcer l'idée d'une naissance particulière. (extraordinaire)
L'auteur, à travers ce texte, tient à exprimer les notes dramatiques de sa naissance. Selon lui cette naissance assez difficile, presque dramatique ce n'était que le début d'une vie aussi difficile, voire même plus difficile.J’eus pour parrain, comme on le voit dans mon extrait de baptême, mon frère, et pour marraine la comtesse de Plouër, fille du maréchal de Contades. J’étais presque mort quand je vins au jour. Le mugissement des vagues, soulevées par une bourrasque annonçant l’équinoxe d’automne, empêchait d’entendre mes cris...Il n’y a pas de jour où, rêvant à ce que j’ai été, je ne revoie en pensée le rocher sur lequel je suis né, la chambre où ma mère m’infligea la vie, la tempête dont le bruit berça mon premier sommeil, le frère infortuné qui me donna un nom que j’ai presque toujours traîné dans le malheur.
Il veut peut être exprimer que son entrée dans ce monde ne se fait pas dans les meilleures conditions. Pour lui,tout cela sert à comprendre toute sa vie, parce qu'il croit que son destin a été fixé à sa naissance. Dans cet extrait, on peut donc comprendre qu'il voit tout cela comme le signe d'une vie pas facile.
Comment le fait-il ?
Pour faire l'image de cette venue au monde éprouvante encore plus vif l'auteur utilise différents outils linguistiques linguistiques.
Il évoque tout au long du texte que sa naissance fut un vrai couchemar avec la présence d'hyperboles et du champ lexical de l'adversité: "infligea", "mort", "infortuné", "malheur", et il nous dit bien, cela n'était qu'un commencement. L'adversité de cet événement se renforce quand il dit que son frère lui donna un nom qu'il a "presque toujours traîné dans le malheur".
De plus, il exprime aussi la sensation d'être "forcé" à vivre. Il dit, par une antithèse, qu'il était "presque mort quand il vint au jour" et il l'exagère peut être un peu en utilisant l'hyperbole suivante qui est quand même assez forte: "ma mère m'infligea la vie".
Chateaubriand utilise un certain pathos, donne un certain ton dramatique à ses phrases, de manière à émouvoir le lecteur et à attirer son attention.
Salam
Ina_miley- Messages : 536
Points : 698
Date d'inscription : 13/06/2012
Page 123 sur 128 • 1 ... 63 ... 122, 123, 124 ... 128
Apprendre les langues arabe et française :: Étude / دراسة / Study / Estudio :: Ouvre ton cahier d'élève / فتح دفتر الطالب / Open your student notebook / Abre tu cuaderno de estudiante
|
|